feu d'artifice neuronal

La musique et le cerveau

Voici un reportage très intéressant sur les bienfaits de la musique sur le cerveau à tous les âges.

La musique active des circuits complexes dans notre cerveau. Elle peut aider des malades de Parkinson ou des victimes d’AVC à compenser leur handicap. Elle protège aussi le cerveau fragile des grands prématurés et des personnes âgées.

La musique déclenche dans notre cerveau un tourbillon multi-sensoriel. Emotions, couleurs, images, cette réponse cérébrale complexe fascine les chercheurs depuis trente ans. La complexité des réponses neuronales est par ailleurs décuplée lorsqu’on passe à la pratique. Ces bienfaits permettraient-ils au cerveau de mieux vieillir ?

Et de quelle façon pourrait-elle aussi l’aider lorsqu’il est altéré par la maladie ?
Qu’il s’agisse de la tangothérapie ou de la pratique du chant nous verrons comment la musique agit favorablement.

Un reportage de Fabienne Clément et Alain Orange

 

Regardez bien : à 6’50 », on voit comment une pratique musicale de quelques semaines impacte le cerveau d’un adulte !

 

Quel est le rapport avec O PASSO ?

Je vous propose ci-dessous le témoignage de Jean Luc, qui est kinésithérapeute.

Jean Luc pratique depuis deux ans les percussions.
Dans le cadre de son parcours musical, il a suivi une formation O PASSO pour l’apprentissage du rythme.

Cette formation basée sur l’activité motrice et la marche fut un réel rapprochement avec sa pratique professionnelle : la kinésithérapie.
Jean Luc nous raconte :

 

TEMOIGNAGE

la marche humaine est avant tout un processus volontaire automatisé de locomotion consistant en une activité rythmique de flexion/extension alternée des membres inférieurs.

C’est d’ailleurs cette automatisation qui rend la gestion du rythme possible.

Dans ma pratique quotidienne je rencontre des personnes qui ont une perturbation de la marche d’origine neurologique (parkinsoniens, hémiplégiques, etc…).

De nombreuses études ont montré l’efficacité de l’utilisation des stimulations rythmiques sonores dans la rééducation de la marche. Cela fait partie d’ailleurs des recommandations de la HAS (haute autorité de santé).
Ces stimulations génèrent une augmentation de la longueur du pas ainsi que de la vitesse de la marche.

Il en est de même pour une activité double tâche : marche et activité motrice diverse.

Lucas Ciavatta montre sur une vidéo qu’un jeune enfant peut produire et maintenir le rythme en marchant bien que soumis à une perturbation sonore ce qui lui est impossible à réaliser en restant immobile.

C’est donc tout naturellement que j’ai utilisé la méthode O’Passo, avec quelques adaptations, comme outil supplémentaire aux autres procédés de rééducation.

Les progrès des patients sont certes variables mais tous les patients ont tiré un bénéfice de cette pratique.

Je remercie Jean Luc pour son témoignage

Si vous aussi vous avez une expérience de l’utilisation d’O PASSO hors du commun, notamment avec des personnes qui ont des difficultés motrices, n’hésitez pas à utiliser les commentaires ci-dessous pour nous en faire part .

 

 

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