Voici le témoignage d’un kinésithérapeute (et ami), Jean Luc Platet, qui applique les bases d’O Passo sur ses patients atteints notamment de Parkinson et Alzheimer. Il parait que ceux-ci font de gros progrès…
Pratiquant depuis peu (deux ans) les percussions, j’ai été amené à suivre une formation O’Passo pour l’apprentissage du rythme.
Cette formation basée sur l’activité motrice et la marche fut un réel rapprochement avec ma pratique professionnelle, la kinésithérapie.
Mr Lucas Ciavatta démontre sur une vidéo qu’un jeune enfant peut produire et maintenir le rythme en marchant bien que soumis à une perturbation sonore ce qui lui est impossible à réaliser en restant immobile.
En effet la marche humaine est avant tout un processus volontaire automatisé de locomotion consistant en une activité rythmique de flexion/extension alternée des membres inferieurs.
Cette automatisation rend la gestion du rythme possible !
Dans ma pratique quotidienne je rencontre des personnes qui ont une perturbation de la marche d’origine neurologique (parkinsoniens, hémiplégiques, etc…)
De nombreuses études ont montré l’efficacité de l’utilisation des stimulations rythmiques sonores dans la rééducation de la marche. Cela fait partie d’ailleurs des recommandations de la HAS (haute autorité de santé). Ces stimulations génèrent une augmentation de la longueur du pas ainsi que de la vitesse de la marche.
Il en est de même pour une activité double tâche : marche et activité motrice diverse.
C’est donc tout naturellement que j’ai utilisé la méthode O’Passo (avec quelques adaptations ) comme outil supplémentaire aux autres procédés de réeducation.
Les progrès des patients sont certes variables mais tous les patients ont tiré un bénéfice de cette pratique.
Jean Luc Platet