J’ai coutume de dire pour la boutade que, comme le cheval est la plus belle conquête de l’homme, le métronome est la plus belle conquête du musicien !
Cet adage cependant est erroné car on ne dompte pas une mécanique comme on peut apprivoiser un animal.
En réalité, c’est son propre équilibre intérieur que l’on développe.
Le sens de la pulsation lié à la marche régulière du bipède que nous sommes, pour peu qu’elle soit conscientisée et organisée, la compréhension corporelle des différentes divisions qui la composent, assureront la stabilité du tempo lorsque nous serons en position de musicien, générateur de la musique.
O Passo est à ma connaissance la seule méthode capable de remplir ce rôle parfaitement, de m’assurer un équilibre tranquille, selon mon niveau et les difficultés abordables à ce stade de mon évolution en tant que musicien.
Prendre pour base de développement une machine, aussi parfaite et régulière soit-elle, telle le métronome, ne vous garantira pas l’exactitude et la précision de jeu que la musique requiert en terme de rythme.
On sait, pour peu que l’on ait enseigné un peu et que l’on ait une bonne conscience rythmique, que l’élève se « bat » avec le métronome, soit le devance, soit le suit, mais n’est jamais vraiment exact, avec précision et tranquillité. Cela peut souvent ressembler à une béquille que l’on met à l’apprenti musicien pour ne pas qu’il tombe… mais la marche n’est pas fluide et il y a des chances qu’elle mette très longtemps à le devenir, si elle l’est un jour!
Le bon chemin est : de l’homme vers la machine et non le contraire.
Je préconise donc de s’entrainer d’abord sans la machine, pour acquérir l’équilibre et la régularité, puis faire de cette dernière un outil de contrôle et de développement.
Car avec l’aide de O Passo, au fur et à mesure des progrès, le travail au métronome peut être très instructif et même très ludique, mais uniquement dans la recherche d’une précision extrême.
Je vous livre quelques pistes que j’ai aimé expérimenter et développer :
Ces exercices peuvent se combiner entre les 3 points abordés et peuvent bien sûr être réalisés aussi sur des rythmes ternaires.
Faut déjà être un peu avancé pour faire ça non???
Ah mais oui c’est exactement ça ! j’ai expérimenté les 2 sensations : me battre contre la machine (en fait c’est elle qui est mal réglée ;p) et ressentir l’équilibre basé sur le pas. J’ajouterai que pour en faire l’expérience il faut d’abord essayer sur un tempo très lent (pas plus de 50 bpm), puis augmenter progressivement.
Bonjour Marie Hélène, l’expérience de l’équilibre peut s’évaluer à tous les niveaux. Essayer en frappant la feuille des numéros par exemple, de mettre le métronome à la blanche. Vous pourrez mesurer si vous courrez,…ou pas?
C’est épouvantable comment j’ai de la difficulté à jouer en rythme. Je suis capable de jouer une chanson mais on me dit que je ne suits pas le rythme. Ça fait 3 ans que je joue et je n’ai pas réglé ce problème encore. J’adore le piano c’est une passion. J’aimerais que l’on m’aide.
Merci
Bonjour Rachelle,
O Passo peut vous aider à coup sûr! Mais ce n’est pas une baguette magique, ça demande un travail régulier et beaucoup de concentration ainsi qu’une grande humilité.
Êtes vous prête à ça?
Si oui, vu la situation actuelle, je peux vous proposer la formation en ligne sur musive et/ou des cours par skype.
Dites moi ce que vous en pensez.
[…] j’ai déjà parlé de sa bonne utilisation dans un article précédent (voir « la bonne utilisation du métronome »), Arnould Massart met en lumière de façon très documentée, la nécessité de s’appuyer […]